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SPÉCULATIONS

comme ladite fête coûte les yeux de la tête, on l’appelle : le Grand-Prix.

Après quoi, les victimes prennent peur, un peu tard, et s’enfuient de Paris, paniquement, pour se terrer dans les villégiatures.

Santos-Dumont a trouvé une manière d’éviter le péril : il vient planer au-dessus de l’hippodrome de Longchamps dans son dirigeable.

C’est une manière de voir.



Alors que tant d’hommes de cheval ne voient point la paille, ou le foin, qui est dans leur œil, il est grandiose de fourrer dans le sien une poutre armée.

Le péril couru par le jockey est curieux à considérer.

De là vient l’expression, sportive d’ailleurs : « courir » un danger.

On connaît l’exhibition sensationnelle de Mazeppa sur le turf.

« Il court, il vole, il tombe… »

Tomber copieusement, voilà ce qui est important, Mazeppa montait en obstacles.

« Et se relève roi ». Façon de dire qu’en son temps, il gagna le Grand-Prix.

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