< Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

kin, demande une analyse plus minutieuse. Elle a pour titre : « Les Écoles Classiques de Peinture — Sir F. Leighton et Alma Tadema ». Sur quarante pages in-quarto, deux sont consacrées à Leighton à peu près autant à Alma Tadema ; le reste, environ trente-cinq pages, traite de sujets variés n’ayant aucun rapport avec ces peintres. Elle s’ouvre par un vers d’Horace et un éloge des portraits de W. Richemond qui « dominent et couronnent la splendeur générale de la Grosvenor Gallery ». Il entend par « Art classique » l’antithèse de l’art gothique et il signale Leighton et Alma Tadema comme de bons représentants de « l’esprit classique ». Les Grecs étaient passés maîtres dans la reproduction du corps humain ; les nations du Nord n’atteignirent que lentement et imparfaitement à cette habileté. Il produit des fac-simile de lettres manuscrites et enluminées du Mont Cassin et les compare à des copies des fresques de Pompéi ; celles-ci sont évidemment l’œuvre d’une nation touchée par la mort. On ne doit étudier l’art grec que pendant la période qui s’étend des temps Homériques à Marathon, et voici par conséquent exclus Phidias et le Parthénon. L’art gothique ne sera étudié, en Angleterre, que du roi Alfred au Prince Noir ; en France, de Clovis à saint Louis. L’union du Grec et du Gothique se trouve en justes proportions dans Nicolas de Pise, et se

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.