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« Il n’est maintenant lu que pour quelques jolis passages, dit-il, et on ne parle que bien rarement de sa théorie de la beauté. » Les louanges qu’il donnait au Tintoret ne purent décider son pays à acheter quelque bon tableau de ce peintre ; mais il croit que son livre inspira une plus équitable appréciation de l’ancien art religieux et éveilla un plus profond intérêt en faveur des peintres qu’il avait

voulu glorifier. Certainement il fit cela, et quelque chose de plus encore. L’influence personnelle et littéraire de Ruskin dirigea le goût du temps vers ce que les Français appellent « les Primitifs » et leur assura une place équitable dans notre « Galerie Nationale » comme dans les autres collections publiques ou privées.

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