< Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
82 PREMIERS POÈMES
X
Parc du silence, opacité
Mortelle cécité du soi,
Vers les boudoirs tendus de soie
Volète sa sincérité.
Tout à l’heure, c’était sonorant le bal
Puis, large, la vague aux nappes liliales,
Et l’assourdissement de langueurs filiales,
Et les discrets appels déments du triomphal
Parc du silence où tout est clos,
Un trille lent volète aux cimes,
S’énamourent les purs azymes
De l’âme : argentins discrets tintent déjà grelots,
Course somnambulique aux abîmes.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.