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COMPLAINTE
des noces de pierrot


Où le flatter pour boire dieu,
Ma provisoire corybante ?
Je sauce mon âme en tes yeux,
Je ceins ta beauté pénitente,
Où donc vis-tu ? Moi si pieux,
Que tu m’es lente, lente !

Tes cils m’insinuent ; c’en est trop ;
Et leurs calices vont se clore,
Sans me jeter leur dernier mot,
Et refouler mes métaphores,
De leur petit air comme il faut ?
Isis, levez le store !

Car cette fois, c’est pour de bon ;
Trop d’avrils, quittant la partie

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