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COMPLAINTE
du vent qui s’ennuie la nuit


Ta fleur se fane, ô fiancée ?
Oh ! gardes-en encore un peu
La corolle qu’a compulsée
Un soir d’ennui trop studieux !
Le vent des toits qui pleure et rage,
Dans ses assauts et ses remords,
Sied au nostalgique naufrage
Où m’a jeté ta Toison-d’Or.

Le vent assiège,
Dans sa tour,
Le sortilège
De l’Amour ;
Et, pris au piège,
Le sacrilège
Geint sans retour.

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