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COMPLAINTE
des débats mélancoliques et littéraires

On peut encore aimer, mais confier toute son âme est un bonheur qu’on ne retrouvera plus.
Corinne ou l’Italie


Le long d’un ciel crépusculaire,
Une cloche angéluse en paix
L’air exilescent et marâtre
Qui ne pardonnera jamais.

Paissant des débris de vaisselle,
Là-bas, au talus des remparts,
Se profile une haridelle
Convalescente ; il se fait tard.

Qui m’aima jamais ? Je m’entête
Sur ce refrain bien impuissant,

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