< Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
PIERROTS
C’est, sur un cou qui, raide, émerge
D’une fraise empesée idem,
Une face imberbe au cold-cream,
Un air d’hydrocéphale asperge.
Les yeux sont noyés de l’opium
De l’indulgence universelle,
La bouche clownesque ensorcèle
Comme un singulier géranium.
Bouche qui va du trou sans bonde
Glacialement désopilé,
Au transcendantal en-allé
Du souris vain de la Joconde.
Campant leur cône enfariné
Sur le noir serre-tête en soie,
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.