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l’imitation



IV


Tu dis que mon cœur est à jeun
De quoi jouer tout seul son rôle,
Et que mon regard ne t’enjôle
Qu’avec des infinis d’emprunt !

Et tu rêvais avoir affaire
À quelque pauvre in-octavo…
Hélas ! c’est vrai que mon cerveau
S’est vu, des soirs, trois hémisphères.

Mais va, l’œillet de tes vingt ans,
Je l’arrose aux plus belles âmes
Qui soient ! — Surtout, je n’en réclame
Pas, sais-tu, de ta part autant !

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