< Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
de notre-dame la lune
XV
J’entends battre mon Sacré-Cœur
Dans le crépuscule de l’heure,
Comme il est méconnu, sans sœur,
Et sans destin, et sans demeure !
J’entends battre ma jeune chair
Équivoquant par mes artères,
Entre les Édens de mes vers
Et la province de mes pères.
Et j’entends la flûte de Pan
Qui chante : « bats, bats la campagne !
« Meurs, quand tout vit à tes dépens ;
« Mais entre nous, va, qui perd gagne ! »
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.