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À PAUL BOURGET
En deuil d’un Moi-le-Magnifique
Lançant de front les cent pur-sang
De ses vingt ans tout hennissants,
Je vague, à jamais Innocent,
Par les blancs parcs ésotériques
De l’Armide Métaphysique.
Un brave bouddhiste en sa châsse,
Albe, oxydé, sans but, pervers,
Qui, du chalumeau de ses nerfs,
Se souffle gravement des vers,
En astres riches, dont la trace
Ne trouble le Temps ni l’Espace.
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