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II
LE MYSTÈRE DES TROIS CORS
Un cor dans la plaine
Souffle à perdre haleine,
Un autre, du fond des bois,
Lui répond ;
L’un chante ton taine
Aux forêts prochaines,
Et l’autre ton ton
Aux échos des monts.
Celui de la plaine
Sent gonfler ses veines,
Ses veines du front ;
Celui du bocage,
En vérité, ménage
Ses jolis poumons.
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