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derniers vers


Parfois ses prunelles clignent un peu
Pour vous demander un peu
De vous apitoyer un peu !

Ô frêle, frêle, et toujours prête
Pour ces messes dont on a fait un jeu
Penche, penche ta chère tête, va,
Regarde les grappes des premiers lilas,
Il ne s’agit pas de conquêtes, avec moi,
Mais d’au-delà !

Oh ! pussions-nous quitter la vie
Ensemble dès cette Grand’Messe,
Écœurés de notre espèce
Qui bâille assouvie
Dès le parvis !…

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