< Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
257
derniers vers

Que nul n’intercède,
Ce ne sera jamais assez,
Il n’y a qu’un remède,
C’est de tout casser.

Ô fanfares dans les soirs !
Ce sera barbare,
Ce sera sans espoir.
Et nous aurons beau la piétiner à l’envi,
Nous ne serons jamais plus cruels que la vie,
Qui fait qu’il est des animaux injustement rossés,
Et des femmes à jamais laides…
Que nul n’intercède,
Il faut tout casser.

Alléluia, Terre paria.
Ce sera sans espoir,
De l’aurore au soir,
Quand il n’y en aura plus il y en aura encore,
Du soir à l’aurore.
Alléluia, Terre paria !
Les hommes de l’art
Ont dit : « Vrai, c’est trop tard. »
Pas de raison,
Pour ne pas activer sa crevaison.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.