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COMPLAINTE DES VOIX
sous le figuier boudhique

les communiantes

Ah ! ah !
Il neige des hosties
De soie, anéanties !
Ah ! ah !
Alléluia !

les voluptantes
La lune en son halo ravagé n’est qu’un œil

Mangé de mouches, tout rayonnant des grands deuils.

Vitraux mûrs, déshérités, flagellés d’aurores,
Les Yeux Promis sont plus dans les grands deuils encore.

les paranymphes

Les concetti du crépuscule
Frisaient les bouquets de nos seins ;

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