< Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu COMPLAINTE
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
COMPLAINTE
de la fin de journée
Vous qui passez, oyez donc un pauvre être,
Chassé des Simples qu’on peut reconnaître
Soignant, las, quelque œillet à leur fenêtre !
Passants, hâtifs passants,
Oh ! qui veut visiter les palais de mes sens ?
Maints ciboires
De déboires.
Un encor !
Ah ! L’enfant qui vit de ce nom, poète !
Il se rêvait, seul, pansant Philoctète
Aux nuits de Lemnos ; ou, loin, grêle ascète.
Et des vers aux moineaux,
Par le lycée en vacances, sous les préaux !
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.