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COMPLAINTE DES PRINTEMPS
Permettez, ô sirène,
Voici que votre haleine
Embaume la verveine ;
C’est l’printemps qui s’amène !
— Ce système, en effet, ramène le printemps,
Avec son impudent cortège d’excitants.
Ôtez donc ces mitaines ;
Et n’ayez, inhumaine,
Que mes soupirs pour traîne :
Ous’qu’il y a de la gêne…
— Ah ! yeux bleus méditant sur l’ennui de leur art !
Et vous, jeunes divins, aux soirs crus de hasard !
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