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COMPLAINTE
de l’automne monotone


Automne, automne, adieux de l’Adieu !
La tisane bout, noyant mon feu ;
Le vent s’époumonne
À reverdir la bûche où mon grand cœur tisonne.
Est-il de vrais yeux ?
Nulle ne songe à m’aimer un peu.

Milieux aptères,
Ou sans divans ;
Regards levants,
Deuils solitaires
Vers des Sectaires !

Le vent, la pluie, oh ! le vent, la pluie !
Antigone, écartez mon rideau ;

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