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COMPLAINTE
de l’ange incurable
Je t’expire mes Cœurs bien barbouillés de cendres ;
Vent esquinté de toux des paysages tendres !
Où vont les gants d’avril, et les rames d’antan ?
L’âme des hérons fous sanglote sur l’étang.
Et vous, tendres
D’antan ?
Le hoche-queue pépie aux écluses gelées ;
L’amante va, fouettée aux plaintes des allées.
Sais-tu bien, folle pure, où sans châle tu vas ?
— Passant oublié des yeux gais, j’aime là-bas…
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