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COMPLAINTE
des nostalgies préhistoriques
La nuit bruine sur les villes.
Mal repu des gains machinals,
On dîne ; et, gonflé d’idéal,
Chacun sirote son idylle,
Ou furtive, ou facile.
Echos des grands soirs primitifs !
Couchants aux flambantes usines,
Rude paix des sols en gésine,
Cri jailli là-bas d’un massif,
Violuptés à vif !
Dégringolant une vallée,
Heurter, dans des coquelicots,
Une enfant bestiale et brûlée
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