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POÈMES BARBARES.


Tu t’en venais ainsi, par ces matins si doux,
  De la montagne à la grand’messe,
Dans ta grâce naïve et ta rose jeunesse,
  Au pas rythmé de tes Hindous.

Maintenant, dans le sable aride de nos grèves,
  Sous les chiendents, au bruit des mers,
Tu reposes parmi les morts qui me sont chers,
  Ô charme de mes premiers rêves !

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