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Voilà, mes chers petits, mon oraison funèbre !
Vous la répéterez, pour que je sois célèbre :
J’y compte, et c’est pourquoi, mes bons petits amis,
Je vous offre ce livre, où mes vers endormis,
Refleuriront sans tache à votre haleine aimée.
Votre mémoire, enfants, c’est là ma renommée.
L’Abbaye du Val, novembre 1843.
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