< Page:Lefèvre-Deumier - Le Parricide, 1823.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
Des fers presque aussi lourds que le poids du malheur,
Sur un chevet de pierre attachaient sa douleur ;
Et les eaux qui filtraient le long de la muraille,
De sa honteuse couche avaient pourri la paille.
III
L’arbre, avant de tomber, vieillit dans ses rameaux ;
Le vent peut d’une tour renverser les créneaux,
Et la tour demeurer debout dans ses racines ;
La voûte d’un château croule, et de ses ruines
Elle encombre long-temps les plafonds écrasés ;
Le vaisseau vogue encor quand ses mâts sont brisés ;
Et l’homme que dévaste une longue infortune
N’en achève pas moins sa carrière importune.
Ainsi vivait Edgar. On l’admirait jadis ;
Il était fier et beau : mais dans ses traits hardis
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.