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Oh ! que je plains les yeux qui n’auront point de larmes,
Voyant un chevalier dépouillé de ses armes,
Comme ce jeune Hugo s’avancer enchaîné
Devant le trône ému d’un père consterné !
Hugo, d’aucun effroi n’a la bouche avilie,
Et sa voix dans son cœur demeure ensevelie.


X

Aussi pâle qu’Hugo, le front silencieux,
Sa complice attendait. Qu’ils sont chargés les yeux,
Qui, promenant partout leur séduisant langage,
Ouvraient à la douceur l’âme la plus sauvage.
Ils ne sont plus ces jours d’hommage et de respect,
Où sa cour sur le sien composait son aspect ;
Sa cour, dont les beautés que la sienne condamne,
Copiaient son regard, sa pose et son organe.

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