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sœur, qu’ils étaient beaux, les jours
De France !
Ô mon pays, sois mes amours
Toujours ! etc…
Aben-Hamet chante une ballade médiocre, mais sympathique :
Le roi don Juan,
Un jour chevauchant,
Vit sur la montagne
Grenade d’Espagne.
Il lui dit soudain :
Cité mignonne,
Mon cœur te donne
Avec ma main, etc…
Et don Carlos dit ces vers déplorables et charmants :
Prêt à partir pour la rive africaine, Le Cid armé, tout brillant de valeur, Sur sa guitare, aux pieds de sa Chimène, Chantait ces vers que lui dictait l’honneur, etc…
Aben-Hamet a songé à se convertir à la religion chrétienne. Mais lorsqu’il découvre que Blanca est la descendante du Cid : « Chevalier, dit-il à Lautrec, ne perds pas toute espérance ; et toi, Blanca, pleure à jamais le dernier Abencérage. » Mais Lautrec : « Aben-Hamet, ne crois pas me vaincre en générosité… Si tu restes parmi nous, je supplie don Carlos de t’accorder la main de sa sœur. » Et don Carlos à Aben-Hamet : « Soyez chrétien, et recevez la main de Blanca, que Lautrec a
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