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UN MARIAGE SCANDALEUX.

9 Berlin. Puisque d’ailleurs nous ne trouvons pas de rnaliers pour la couper...

— Voilà une belle idée, parbleu ! s’écria le père. Après que mangerons-nous ?

— Le blé ou sa valeur, n’est-ce pas la môme chose ? liqua sa femme. Nous ne mettrons pas tout l’argent. Heurs, est-ce nous qui couperons le blé ? -Le fait est que tous les moissonneurs sont engagés pèsent, dit-il. J’avais compté sur ce diable de Michel ! - Je ne sais pas, s’écria M* Bertin, comment tu peux noncer ce nom-là.

— Ma foi, je n’en sais rien non plus, si ce n’est qu’il vient à la bouche. Après ça, peut-être bien que Lucie drait faire notre moisson avec lui ? Il faudra que je le e inviter aux noces par M m0 Bourdon. Il sera sube en garçon d’honneur, avec son habit bleu et ses liers ferrés. Tu lui donneras le bras , n’est-ce pas, ie ?

— Je m’en ferais honneur, répondit-elle. - Tais-toi ! s’écria M me Bertin. C’est épouvantable de itendre parler ainsi.

— Je n’aborde jamais ce sujet la première, puisqu’il is déplaît, reprit Lucie d’une voix ferme, quoique son ige fût couvert de rougeur. Mais, quand vous chercheà ridiculiser celui que j’honore, vous m’entendrez tours protester.

— Il faut se. dire qu’elle est folle, s’écria M. Bertin en ttant là chambre, sans quoi on la pilerait dans un rtier.

2n effet, quelle étrange figure faisait le rêve de Lucie milieu des apprêts de ces noces pompeuses, et en face rêves bien différents de sa mère et de sa sœur ! iprôs quelque débat, M. Bertin finit par se mettre en Me d’un acquéreur pour la moisson mûre qui se cour-

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