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lirez-vous jamais ces pages où je retrace ma

véridique histoire qui est bien la plus inouïe qui se puisse concevoir ? Je le souhaite pour vous, car elle est instructive… Mais vous ne la connaîtrez, je l’espère bien, qu’après ma mort, qui est la moindre catastrophe qui me guette… Hélas ! je sens derrière ma porte l’effroyable aventure prête à me ressaisir dans son ahurissant tourbillon, à m’arracher à cette courte station où je m’essaie à vivre sous mon dernier masque (le cent unième), celui de l’honnête homme… Justes Dieux ! ne m’avez-vous accordé qu’une étape dans cette course à l’abîme ?…

(Du même.)

Ici, l’auteur, ou, pour mieux dire, le compilateur, celui enfin qui a eu la singulière chance de posséder d’une façon toute passagère les papiers secrets de l’Homme aux cent un visages (qui n’est pas mort), prend sur lui de supprimer deux ou trois pages de considérations philosophiques parfaitement inutiles sur la fragilité des destinées humaines et sur le peu d’importance de l’Intention en face de l’Événement.

Rentrons vite au Palais avec le « cher maître ». Je vous livre son manuscrit…

Renvoi après vacations… Renvoi après vacations.

Une fois de plus, le vieux Palais de Saint Louis

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