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première bouffée j’oubliai mes grands livres à faire, émerveillé, attendri, je respirai l’hiver dernier qui revenait. Je n’avais pas touché à la fidèle amie depuis ma rentrée en France, et tout Londres, Londres tel que je l’ai vécu en entier à moi seul il y a un an, est apparu ; d’abord ces chers brouillards qui emmitouflent nos cervelles et ont, là-bas, une odeur à eux, quand ils pénètrent sous les croisées. Mon tabac sentait une chambre sombre aux meubles de cuir saupoudrés par la poussière du charbon sur lesquels se roulait le maigre chat noir ; les grands feux ! et la bonne aux bras rouges versant les charbons, et le bruit de ces charbons

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