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ce que Chateaubriand a été pour ses contemporains,
voilà près d’un siècle ; il a été l’enchanteur, celui par qui nous sont versés à pleines mains les philtres douloureux, subtils et berceurs. Et l’enchantement, soyons-en sûrs, ne cessera pas d’opérer après nous.
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Que Loti se rassure. Quand, de toute la production romanesque du XIXe siècle français, la postérité ne devrait retenir que dix œuvres seules, nos petits-neveux ne liront peut-être plus Lélia, mais ils liront Pêcheur d’Islande.
Esquisses contemporaines, Revue des Deux-Mondes.
(1er juin 1907.)
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