< Page:Massenet - Mes souvenirs, 1912.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

PRÉFACE


Il y a une cinquantaine d’années, les bateliers, qui de nuit descendaient la Seine, apercevaient, avant d’arriver à Croisset, un pavillon en bordure du fleuve, et dont les fenêtres étaient brillamment éclairées. « C’est la maison de M. Gustave », répondaient les gens du pays à leurs interrogations. En effet le grand Flaubert farouchement travaillait en fumant des pipettes, et n’interrompait son labeur que pour venir exposer à l’air frais de la nuit sa poitrine robuste de vieux Normand.

Les rares passants qui se trouvaient, vers les quatre heures du matin, dans la rue de

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.