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LE ROMANTISME FÉMININ
ALLÉGORIE DU SENTIMENT DÉSORDONNÉ
L’émeute des femmes.
Auguste Comte.
Petites âmes, esclaves
frémissantes de la sensation.
Maurice Barrès.
RENÉE VIVIEN
Vers la fin de 1900 ou le commencement de 1901, quelques critiques trouvèrent dans leur courrier un volume de vers, Études et Préludes signé R. Vivien. La carte de « René Vivien » y était jointe.
Cendres et Poussières, qui parut un an plus tard, en même temps qu’un recueil de poèmes en prose, Brumes de Fjord, portait la même signature ; mais la carte, légèrement modifiée, disait « Renée Vivien ». Enfin, des deux volumes qui suivirent, Évocation et Sapho[1], le dernier arbora sur sa feuille bleuâtre le prénom entier de l’aède, e féminin compris.
Les scoliastes futurs risquent d’échafauder beaucoup
- ↑ Sapho a été suivie de plusieurs volumes : roman, nouvelles ou poèmes, Du vert au violet, La Vénus des Aveugles, Une femme m’apparut, La dame à la Louve, Les Kitharèdes (Paris, Lemerre).
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