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LEUR PRINCIPE COMMUN


Si j’ai bien lu ces livres de femmes et qu’une erreur ondamentale ne m’en ait pas voilé le sens, toutes quatre méritent donc d’être rattachées à l’évolution littéraire et philosophique que résument les noms de Jean-Jacques Rousseau, de Chateaubriand et de Hugo. Ces têtes féminines, pleines de révolte pensive et de fiévreuse méditation, nous composeraient une formule aussi parfaite que complète du Romantisme. Le mot a été répété dans l’analyse et l’appréciation de leurs œuvres. Il s’imposait absolument, et l’on ne pourra plus étudier le Romantisme sans songer à Mlle Renée Vivien, à Mmes de Noailles, de Régnier et Mardrus : en le ressuscitant et en l’amplifiant, elles l’illuminent.

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