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AGAMEMNON.

Veuillez vous asseoir, chère enfant. (Hélène se rassied. — Continuant.) Les rois, les poètes, les bergers, tous enfin sont également admis à se disputer le prix… C’est un concours en partie liée… il y aura donc trois épreuves : une charade, un calembour et des bouts-rimés !… Le vainqueur recevra des mains de la reine une couronne de feuilles de pin… J’avais d’abord pensé à une couronne d’or… mais je me suis dit : « Pour des gens d’esprit… du pin, c’est bien assez !… »


ORESTE.

Économie pour le budget !


AGAMEMNON.

Et maintenant, jeunes élèves, élancez-vous dans la carrière… disputez-vous-la, cette modeste et glorieuse couronne… Et vous, fanfares, sonnez pour l’éloquence du roi des rois, en attendant que vous sonniez pour le triomphe du lauréat… Allez, la musique !

Applaudissements prolongés.

ORESTE, se faisant remarquer par son enthousiasme et allant embrasser Agamemnon.

Bravo, papa, bravo !… La Phocéenne ! La Phocéenne !


TOUS.

La Phocéenne !

Les musiciens placés sur les marches du temple exécutent une fanfare comme dans les distributions de prix. — Cette fanfare est fausse et criarde.


AGAMEMNON.

Nous commençons sans perdre une minute… Peuples de la Grèce, écoutez la charade… Roi Ménélas, veuillez en donner lecture.

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