< Page:Meilhac et Halévy - Théâtre, I.djvu
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE GRAND AUGURE.
I

  Et tout d’abord, ô vile multitude,
  Sachez-le bien, je n’ai pas l’habitude
  D’être reçu sur un rythme plaintif :
Vous auriez dû chanter un chœur alerte et vif.
Le culte de Vénus est un culte joyeux :
Je suis gai, soyez gais, il le faut, je le veux !


LE CHŒUR.

  Il est gai !


LE GRAND AUGURE.

Soyez gais !


LE CHŒUR.

Soyons gais !


LE GRAND AUGURE.

Je le veux !
  Et tsing, tsing, balaboum, balaboum,
  Balaboum, poum, poum !
  Lalaïtou, poum, poum !


LE PEUPLE.

  Et tsing, tsing, balaboum, balaboum,
  Balaboum, poum, poum !


LE GRAND AUGURE.
II

  Je sais qu’il est de profonds moralistes
  Qui font état d’être sombres et tristes,
  Mais ces gens-là se trompent lourdement :
  L’homme vraiment honnête est rempli d’enjouement.
Le culte de Vénus est un culte joyeux :
Je suis gai, soyez gais, il le faut, je le veux !


LE CHŒUR.

  Il est gai !


LE GRAND AUGURE.

Soyez gais !


LE CHŒUR.

Soyons gais !

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.