< Page:Meilhac et Nuitter - Vert-Vert.pdf
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MIMI.
Là-bas, dans le fond du jardin
Auprès du vieux mur en ruine
Des gens de la ville voisine
J’écoutais
Les joyeux caquets !

MADEMOISELLE PATURELLE.
N’écoutez pas, mesdemoiselles,
Ah ! vraiment j’en apprends de belles !

MIMI.
C’était charmant !
Je ne connais rien vraiment
De plus amusant !
Les gais discours !
On redit là tous les jours
Propos d’amours.
Quel gai caquetage
Quel vif bavardage !
Et quel doux plaisir !
Pour se divertir,
On peut à notre âge
Écouter, je gage,
Ce gai bavardage…
ENSEMBLE.

BATHILDE et EMMA, LE CHŒUR.
Ah ! c’est charmant !
Etc.

MADEMOISELLE PATURELLE.
Pour vous vraiment
Un pareil amusement
Est inconvenant !
De tels discours
Vous devez et pour toujours
Cesser le cours !
D’un tel bavardage
D’un tel caquetage
L’on devrait rougir !
    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.