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premier grain qui s’écoule d’un sable

jusqu’au dernier ?

D’où nous serait venue encore l’idée de cause et d’effet, si ce n’est de la généralisation d’une expérience souvent réitérée que tel ou tel phénomène, tel ou tel sentiment n’a jamais existé, du moins pour nous, sans avoir été précédé ou suivi de tel ou tel autre ?

Cette faculté de généraliser, comme celle d’analyser et de combiner, diffère évidemment de la faculté de sentir et d’appercevoir, et ces deux facultés nous paraissent aussi d’un ordre supérieur à celle-ci. Mais ces différentes facultés n’en sont pas moins dans la liaison la plus intime, et tellement intime, que l’une sert constamment à l’autre d’épreuve, de guide ou d’appui.

C’est parce que nous appercevons

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