< Page:Meister - Betzi.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
il n’en est point d’autre aussi pour
prévenir le désordre et les illusions funestes de nos affections religieuses.
Ainsi que les liens et les douceurs d’un mariage heureux sont très-propres à garantir un cœur trop tendre ou trop passionné des séductions les plus dangereuses de l’amour, une religion positive, dont les dogmes sont tout à-la-fois touchans et raisonnables, le culte attrayant et doux, quoique imposant et sévère, est sans doute aussi l’égide la plus sûre pour préserver une ame trop susceptible ou trop ardente, des emportemens du fanatisme ou des faiblesses de la superstition.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.