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dans le tourbillon de la société comme

le commun des hommes, je respecte les faiblesses et les folies auxquelles ils ont érigé des trônes et des autels. Mais dans ce monde insensé, seul avec moi-même, plus seul encore quand je suis avec ma Betzi, je ne consulte que la nature ; et pour jouir du secret d’être heureux, je n’en crois que son cœur et le mien.

La manière d’être de Séligni ne lui permettait pas de voir sa douce amie avec autant de liberté qu’il l’aurait desiré. L’existence de Betzi malheureusement était trop connue dans le monde, et sa figure trop jolie, trop séduisante, pour ne pas la faire remarquer par-tout où elle paraissait. Des liaisons qu’il respectait encore, cet empire de l’opinion auquel il pensait qu’on doit un hommage public, même lorsqu’on ne peut se dispenser d’en

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