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ou douze cents pièces de rente, placées
le plus solidement possible), il ne voulut point quitter l’asyle fortuné dans lequel il avait retrouvé sa Betzi. Le plus heureux des époux ne tarda pas à devenir encore le plus tendre et le plus heureux des pères ; chaque jour, chaque année lui prouvait davantage la vérité de cette maxime si simple et si profonde : qu’il ne faut jamais ambitionner une manière d’être particulière à sa fantaisie, un bonheur à soi, qu’il n’en est point de vrai, de tranquille, de durable, que celui qui se concilie également avec l’ordre de la nature et celui de la société.
O con quant’arte
E per che ignote strade egli conduce
L’uomo a esser beato.
Tasso.
Fin de Betzi.
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