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méditations de nos philosophes, dirigées
par l’amour de l’humanité, ne tendaient, ce semble, qu’à soulager le peuple, à l’affranchir de tous les préjugés, de tous les fardeaux qui pesaient sur sa tête.
A. Et l’assemblée nationale n’était-elle pas entrée parfaitement dans ces vues bienfaisantes ?
B. Il est vrai que l’assemblée nationale a proscrit beaucoup de préjugés funestes, beaucoup d’impositions fort onéreuses.
A. Elle s’est engagée de la manière la plus solemnelle à payer toutes les dettes, à ne plus abuser du crédit, à répartir les charges de l’État avec l’impartialité la plus scrupuleuse, à diminuer tout à-la-fois le nombre des troupes et celui des impôts, à ne plus faire de guerre offensive, à ne plus ambitionner de conquête....
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