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À ÉLISA MERCŒUR.
J’ai passé comme la fleur, j’ai séché comme l’herbe |
| Chateaubriand (Atala). |
......Voyez, elle était jeune, aimée, |
| Marceline Desbordes-Valmore. |
En regardant briller la couronne de rêves,
Qui de ta pure vie agitait le flambeau,
Triste, on reconnaissait sur ton front pâle et beau
Une fleur enlevée à de lointaines grèves ;
On n’aimait plus le monde où languissaient tes jours,
Tes jours chantans, nourris d’une rosée avare,
Où l’aurore est si froide et le soleil si rare !
Où sur ta frêle étoile on s’alarmait toujours.
Lorsqu’au bord des torrens Dieu sema ton enfance,
Il ne t’y laissa point sans joie et sans défense :
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