< Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée


POÉSIES DIVERSES.

DORS, MON AMI.

 

Je me suis éveillée et des chagrins sans nombre
En pesant sur mon cœur sont venus le flétrir.

Élisa Mercœur.
 

Dors, mon ami, que les plus heureux songes
        Te bercent pendant ton sommeil ;
        Peut-être que ces doux mensonges
        N’en seront plus à ton réveil.
Si les fils de la Nuit, empruntant mon image,
        Te font l’aveu de mon amour,
Ce n’est point une erreur, sous ce même feuillage,

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.