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LE DÉCLIN DU JOUR.
ÉLÉGIE.


 

Le trépas, ai-je dit ! Non, pour l’être sensible,
Qui voit sans nul remords ce moment destructeur,
C’est le déclin du jour, c’est un sommeil paisible
C’est le calme des puits, c’est le repos du cœur.

Élisa Mercœur
 

À tes regrets, ami, pourquoi mêler des pleurs ?
Tes pleurs en s’échappant retombent sur mon âme ;
De tes yeux pleins d’amour ils éteignent la flamme :
Oh ! qu’ils ne voilent plus tes regards enchanteurs !
Vois : le jour qui finit, de son dernier sourire
Colore faiblement les arbres du vallon :
          Qu’elle est douce, lorsqu’il expire,
L’incertaine lueur de ce pâle rayon !

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