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L’AVENIR.
ODE.


 

          Au livre du destin s’il essayait de lire.
L’homme verrait à peine une heure pour sourire
          Un siècle pour pleurer.

Élisa Mercœur

.....Le temps fuit et nous traîne avec soi :
Le moment où je parle est déjà loin de moi.

Boileau (Épitres).
 

Jadis, comme une fleur j’ai regardé la vie :
Qu’elle était pure alors ! Elle était embellie
              D’un reflet du bonheur.
Mais la fleur se flétrit, elle tombe, et la flamme
De ce timide espoir qui brillait dans mon âme
              Perd son éclat trompeur.

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