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Oui ! partout où la gloire a placé son idole,
Où la voix du passé redit quelque grand nom,
Soit sous les murs sacrés du divin Capitole,
          Dans l’enceinte du Parthénon,
Dans les temples chrétiens, au culte solitaire,
Partout les fers, l’exil, l’outrage et la misère…
          Mais l’heure vient : des maux du sort
Celui qu’on insultait, vengé par sa mémoire,
En esclave affranchi se revêt de sa gloire
          Dans la liberté de la mort !


(Août 1828.)
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