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BISSON.
La palme de martyr qu’emporte l’héroïsme |
| Élisa Mercœur. |
Salut, enfant des mers, qui d’un parfum de gloire
Embaumes l’air natal et ton vaste cercueil,
L’orgueilleuse patrie, en revêtant son deuil,
Revendique sa part dans ta noble mémoire.
Tu l’avais juré ! libre ou mort.
Les fers sont là… leur poids étouffe l’espérance.
Il s’ouvre l’océan ! son abîme est le port…
Un sublime naufrage est ta seule vengeance
De l’infidélité du sort.
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