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ACTE IV.
Le théâtre représente la salle de justice. Deux mains enlacées sont placées au-dessus des juges ou de la porte d’entrée. Boabdil est debout et paraît absorbé. Aly, un peu plus reculé, l’observe.
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| Élisa Mercœur. |
Scène PREMIÈRE
BOABDIL, ALY.
BOABDIL, sans voir Aly.
Sans honte la perfide ainsi me déshonore !
Son crime est donc certain ? Que n’en douté-je encore !
En vain à ma raison mon cœur veut obéir ;
Quand on a tant aimé, qu’on a peine à haïr !
(Aly fait un mouvemeut en regardant Boabdil ; il fait un pas ; Boabdil, averti par le bruit, se retourne.)
Ah ! c’est toi ! — Que veux-tu ? Parle.
ALY.
L’heure s’avance
Où les juges chargés de venger ton offense,
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