< Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu LA BONNE PLUIE
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C’est la pluie, comme un frais pardon,
Sur la route qui poudroie au soleil,
Et parmi les jardins de ce printemps vermeil,
C’est le tintement clair des gouttes qui font
Des ronds dans l’eau glauque des citernes.
Sur les collines les nuages roses cernent
Amoureusement le léger horizon
Comme des lèvres humides d’anges.
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