< Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée




LA BONNE PLUIE




 
C’est la pluie, comme un frais pardon,
Sur la route qui poudroie au soleil,
Et parmi les jardins de ce printemps vermeil,
C’est le tintement clair des gouttes qui font
Des ronds dans l’eau glauque des citernes.

Sur les collines les nuages roses cernent
Amoureusement le léger horizon
Comme des lèvres humides d’anges.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.