< Page:Merrill - Petits Poèmes d’automne, 1895.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée


Berce-moi des dolents refrains
De ces anciennes cantilènes
Où, casqués d’or, les souverains
Mouraient aux pieds des châtelaines.

Et tandis que ta voix d’enfant,
Ressuscitant les épopées,
Sonnera comme un olifant
Dans la danse âpre des épées,

Je penserai vouloir mourir
Parmi les roses de ta robe,
Trop lâche pour reconquérir
Le royaume qu’on me dérobe.

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.