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IV

Je crois, folle, que tout l’automne
  Dort en tes yeux, et ta voix,
Las ! se lamente monotone
Comme le vent lent dans les bois.

Tes cheveux sont couleur des feuilles
  Qui vont mourir, et tes mains
Semblent flétrir, que tu le veuilles
Ou non, les fleurs des lendemains.

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